Parmi les nombreux secteurs dont l'Institut Italien de Culture en Egypte s’occupe, celui de l'archéologie constitue une partie essentielle et fondamentale, aussi dans la qualité de l’Institut, d’être le Centre de Coordination de la zone MENA.
Ces jours-ci nous sommes en train de préparer la relation périodique des activités réalisées, qui, selon la coutume, prend le titre de « Recherches Italiennes et Fouilles en Egypte » (RISE).
L'édition précédente remonte à 2014 et avec la Prof. Giuseppina Capriotti Vittozzi, Manager du Centre Archéologique Italien à Rue Champollion, Le Caire, nous avons considéré opportun de publier désormais l'édition 2018.
Pour s’adapter à l’époque, nous avons décidé de publier le RISE en ligne, qui sera donc visible sur le site www.iiccairo.esteri.it. Cette relation est, non seulement l'hommage méritoire aux efforts faits par les missions archéologiques italiennes, dans des conditions souvent difficiles, mais aussi un instrument utile pour les suites opérationnelles des travaux d'excavation et des analyses effectuées par les missions individuelles.
La présence au Caire d'un expert archéologique du Ministère des Affaires Étrangères italien, en la personne de la Professeur Capriotti mentionnée ci-dessus, a donné une poussée considérable au secteur et aux activités relatives, après une période d’absence du titulaire. En tant que manager de la culture, je dois souligner que, au-delà des grandes découvertes et de la publicité médiatique, il existe un travail administratif, bureaucratique et pratique important qui échappe malheureusement à l'attention du public mais qui est la condition essentielle pour que les activités puissent être exécutées.
Comme il est trop facile de jouer le clairon de la réputation pour les grands succès obtenus, je veux dédier cet article au travail capillaire, patient et souvent ingrat de ceux qui, malgré tout, continuent à exécuter l'Œuvre au Noir. L'histoire de l'archéologie italienne en Egypte est passionnante et le Beau Pays a contribué à la redécouverte d'un passé plein de magie et de mystère, qui témoigne l'histoire d'une civilisation, l’égyptienne, qui se distingue particulièrement par sa splendeur. De nombreuses missions archéologiques italiennes ont travaillé ici, à partir de celle du voyageur et explorateur Giovan Battista Belzoni aux débuts du XIXe siècle qui, avec ses découvertes extraordinaires de la tombe de Néfertari et des Temples d'Abou Simbel, a émerveillé le monde. D'autres missions se sont succédé dans le temps, en développant ultérieurement les rapports entre les deux Pays: ce sont environ 22 les missions qui en ce moment se fixent la tutelle d’un patrimoine qui dépasse les frontières égyptiennes pour appartenir à toute l'humanité.
Le RISE est donc une publication qui raconte l'histoire des découvertes et des restaurations réalisées par l'Italie, un Pays qui vante dans ce domaine une tradition inégalable.