Le grand romancier Mohamed Jibril sait très bien créer une ambiance de joie. Quand on entend son nom, on se rappelle tout de suite sa rubrique « La littérature juvénile » qui donnait la chance à des jeunes plumes de publier des articles, des histoires, des contes, etc…
Quand vous entendez son nom, vous allez tout de suite vous rappeler votre première joie d'avoir publié votre article sur sa page. C'était une grande joie de se faire publier dans un journal de calibre Al-Masaa qui tire plus d'un demi-million d'exemplaires.
Nous n'allons pas oublier tout ce qu'il a fait pour soutenir les jeunes plumes. Nous n'oublierons pas non plus son colloque au Syndicat des journalistes, une tribune de liberté d'expression pour toutes les plumes. Son nom rappelle une dizaine de nouvellistes, de romanciers et d'essayistes. Parmi ces noms, nous pouvons citer Farid Moawad, Gamal Assaker, Mohamed Al-Madraki, Mohamed Abdel Sattar Al-Dsh, Ihab Al-Wardani, Réda Mahrousse, Safaa Al-Bialy, Lotfi Mota'e, Magdi Al-Féki, Hanaa Gouda, Eïssa Abou Omar, Métwalli Al-Chafie.
A l'époque, après avoir assisté à son colloque, tout le monde était heureux. De retour dans notre village natal, on se sentait au septième ciel. J'ai assisté aux colloques de Mohamed Jibril dans différents lieux : la Maison des écrivains, le Club de la nouvelle, l'Union des Ecrivains, l'Atelier du Caire. Quand on lui envoyait un article littéraire, on savait d’avance qu'on était en de bonnes mains car il lisait avec patience et objectivité.
Je me rappelle qu'à mes débuts, j'ai passé deux ans à lui envoyer des articles sans qu'il me connaisse. Quand il est venu au Palais de la Culture d’El-Mahalla El-Kobra, j'ai fait sa connaissance. A partir de ce moment, nous sommes devenus amis.
Mohamed Jibril - que Dieu lui prête longue vie - a inspiré une grande génération d'écrivains. Il va continuer à inspirer les écrivains par sa vocation et son professionnalisme.