Lorsque le ministère de la Culture a annoncé le transfert du Salon à Tagamoe, tout le monde s'est posé la question : comment pourra-t-on accéder à ce lieu? Je ne nie pas d'être l'une de ces personnes. Je me demandais souvent : comment les petites gens pourront accéder à ce lieu lointain d'autant plus qu'ils considèrent que c'est un événement colossal qui ne peut pas être manqué. Que feront les éditeurs? Qui pourra assister aux événements culturels? Autant de questions qui ont surgi dans les esprits des citoyens ordinaires ainsi que des intellectuels. Ces idées étaient en tout cas accompagnées d'une volonté inébranlable visant à mettre en place les meilleurs services. Un souci partagé par la ministre de la Culture, Dr Inas Abdel-Dayem ainsi que le président de l'Organisme général du Livre Dr Haytham Al-Hadj Ali. Il est en de même pour le vice-président de l'Organisme général du Livre Dr Ahmed Bahey. Ils ont tous travaillé nuit et jour afin de donner une image digne du nom de l'Egypte. Notons qu'il s'agit de la première fois que le Président Abdel-Fattah depuis son accès au pouvoir inaugure le Salon du Livre. Un élément qui, à mon avis, a contribué davantage à ce que tous les appareils de l'Etat conjuguent leurs efforts pour que tout soit en bonne forme.
A mon avis, le vrai défi était de permettre aux gens de parvenir au Salon du Livre. Pour y accéder même en voiture, cela nécessite de bien connaître la carte de la région. Or, les bus publics ont commencé à transporter les gens de tout part. Et, vendredi 25 janvier, c'était le pic. Des personnes affluaient de toutes parts vers ledit Salon. En effet, il est prévu que le nombre des visiteurs dépasse celui de l'année dernière.
En accédant au Salon, les visiteurs ressentent tout de suite l'organisation minutieuse des lieux et des stands des maisons d'édition. D'ailleurs, les visiteurs ressentent immédiatement des services à critères internationaux.
Je ne parle pas d'une perfection, mais d'un effort titanesque qui a permis de faciliter aux visiteurs la joie de découvertes des lieux.
Au terme de mon article, j'aimerais ajouter que cette année, le véritable héros du Salon du Livre est le public qui veille toujours à être présent.