Lorsque je suis arrivé au grand théâtre à l'Opéra du Caire, pour assister à la cérémonie d'inauguration du 11ème festival national du théâtre, en présence de la ministre de la Culture Dr Inas Abdel-Dayem. J'étais parmi ceux qui avaient été attristés l'année dernière de voir que le prix réservé aux jeunes et vieux dramaturges a été supprimé lors de la 10ème édition du festival. Il est bizarre que l'un des spectacles a reçu un grand nombre de prix. Tout le monde s'est interrogé : pourquoi la pièce de théâtre reçoit autant de prix sans que l'auteur ne soit décoré? Est-ce que le texte n'était pas tellement distingué?
Evidemment, la commission avait ses raisons logiques l'année dernière et avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Je me rappelle avoir parlé à l'ex-ministre de la Culture, M. Hélmi Al-Namnam de cette affaire qui avait perduré pendant deux ans sous prétexte que cet art ne doit pas être offert à tout le monde. J'avais exprimé ce sentiment de désolation dans un article publié à Rosa Al-Youssef à l'époque. L'idée a mûri et j'ai même présenté une recherche à ce sujet à l'Organisme arabe du théâtre national. Suite à cela, j'ai eu l'occasion de présider une importante séance autour du dramaturge en Tunisie.
Cette année, j'ai eu la chance de contacter Dr Hassan Attéyia, le président du Parlement. Et, nous avons parlé autour de l'importance accordée au dramaturge. Nous devons nous mettre d'accord sur un nombre de points importants lesquels sont :
- Premièrement : augmenter le nombre des concours concernant la rédaction d'œuvres théâtrales en Egypte. Il y avait à titre d'exemples le concours Mohamed Taymour.
- Deuxièmement : mettre en place une coopération entre les organismes afin de mettre sur scène les textes théâtraux.
- Troisièmement : Publier les œuvres théâtrales dans le cadre des collections littéraires.
Au terme de mon article, je souhaite remercier le théâtre national pour avoir rendu hommage à Mahmoud Diab et à Mohamed Aboul Ela Al-Salamouni.