Il y a deux ans quand la décision a été prise de délocaliser le siège du Salon du Livre du Caire de Médinate Nasr vers son nouvel emplacement à Tagamoe Khamesse, de nombreux écrivains, intellectuels, éditeurs et amateurs de lecture se sont révoltés. Des voix se sont élevées contre cette délocalisation. Leur prétexte : le public ne pourra pas se déplacer jusqu'à Tagamoe Khamesse au Nouveau-Caire, loin des transports en commun. La question qui s'imposait : comment les visiteurs du Salon du Livre du Caire pourraient arriver à son nouvel emplacement d'autant plus qu'il s'agissait du Jubilé d'or dudit Salon ?
Malgré tout cela, la ministre de la Culture, Dr Inas Abdel Dayem, a pris la décision de le transférer à son nouvel emplacement au Nouveau-Caire. Elle avait une raison laquelle était de réaliser un véritable bond qualitatif de sorte à ce que le Salon du Livre du Caire réunisse les critères internationaux. Il faut le dire Dr Haytham Al-Hadj Ali, président de l'Organisme général du Livre a reçu ses directives avec le plus grand enthousiasme. Une équipe qui se composait de Dr Ahmed Baheidine Al-Assassi, vice-président dudit Organisme, de Dr Chawkat Al-Masry, responsable de l'activité culturelle, ainsi que d’une pléiade de responsables a commencé à travailler sur la réalisation du projet. Avec le succès des 50e et 51e éditions du Salon du Livre du Caire, de nouvelles questions surgissent dont : comment exploiter cette réussite à long terme ? Pourquoi ne rêvons-t-on pas de transformer ce rassemblement culturel en un événement international ? Pourquoi le ministère du Tourisme et des Antiquités ne tend pas une main forte pour encourager le tourisme culturel et encourager la vente des livres ?
Je pense que ceci est réalisable si en marge du Salon du Livre du Caire, une exposition archéologique est tenue. N'est-ce pas les monuments égyptiens font le tour du monde ? Pourquoi ne seraient-ils pas exposés au Salon du Livre ? Cela pourrait attirer les touristes. Je crois qu'une idée pareille nécessite davantage d'études et de développement, car elle pourrait booster le tourisme culturel.