J'étais ravi lorsque mon ami Dr Ahmed Awwad, président de l'Organisme général des Palais de la Culture, m’a invité à l'inauguration de la bibliothèque d'Al-Bahr Al-Azam après un arrêt de plusieurs années. Près de neuf ans. La raison de ma joie est que j'ai une histoire avec cette bibliothèque. Une histoire qui a atteint le degré d'une vraie bataille entre l'organisme et une autre institution. En effet, le terrain sur lequel avait été construite la bibliothèque était abandonné pour plusieurs années et quand l'Organisme général des Palais de la Culture a mis la main sur cette parcelle de terrain, d'autres institutions ont cherché à la réclamer.
La bibliothèque d'Al-Bahr Al-Azam se situe au bord du Nil, elle est donc source de convoitises. Elle a de longues histoires et vaut de l'or, comme disent les responsables. La raison : son emplacement. Parmi ceux qui voulaient s'emparer de ladite bibliothèque, figure l'ancienne Association du Parrainage intégral. Elle a été retirée de la tutelle de l'Organisme général des Palais de la Culture.
Malheureusement, avec le déclenchement de la Révolution du 25 Janvier, les voleurs ont attaqué la bibliothèque, l’ont pillée et brûlée. Après cet épisode, elle a été désertée et a repris ses activités en 2014. A l'époque, j'étais directeur de l'antenne du Grand-Caire et du Nord de la Haute-Egypte. Dr Mohamed Zidane, directeur général de l'antenne du Palais général de la Culture, et l'écrivain Oussama Afifi qui adorait ladite bibliothèque m'ont demandé de la reconduire sous la tutelle de l'Organisme général des Palais de la Culture.
J'ai soumis l'idée au gouvernorat de Guiza qui a salué ce retour. Après ce retour, il fallait la réhabiliter. Je suis content que le travail à ladite bibliothèque ait repris après 8 ans d'arrêt sous la houlette de la ministre de la Culture Dr Inas Abdel-Dayem, du gouverneur Ahmed Rached, et du président de l'Organisme généraldes Palais de la Culture, Dr Ahmed Awwad. Un effort louable que nul ne peut contester.
Traduit par Dr Nesrine Choucri