En dépit de sa puissance elle n’était jamais dépourvue de féminité ou d’attraction, car elle tenait jalousement à sa réputation de femme charmante et attirante.
Choisir librement son mari était le droit de toute fille dans l’Egypte antique, avec le souci de devenir une bonne épouse et une mère parfaite.
Ceci ne signifie pas pour autant que le système familial était féminin, pas du tout. C'était un système dans lequel les deux époux partageaient les tâches quotidiennes et les responsabilités.
Dans le cadre de la vie conjugale et la bienveillance à l'égard de la femme on racontait:
"Aime ton épouse d’une manière appropriée, remplis son ventre, parfume son corps... Le parfum est un remède pour ses organes ... Rends-la heureuse tant que tu es vivant ».
Les peintures murales et le papyrus n'ont enregistré aucune scène d'agression contre la femme.
La femme à l'instar de l'homme pouvait soit intenter un procès ou faire l'objet d'un procès devant la justice, sans la moindre discrimination.
A titre d’exemple, Ramsès III a présenté son épouse la reine Tia devant la justice après avoir comploté pour le tuer.
Les Anciens Egyptiens ont fait de la femme l'idole du ciel et le symbole de la loyauté, tout en la qualifiant de «Maîtresse de maison ».