L’avenir de toute nation passe avant tout par la formation des futures générations. L’enfance constitue le noyau de ces dernières. Eduquer l’enfant est la meilleure façon de parvenir à cet objectif tant escompté. Pendant des années, j’ai consacré ma plume à ce thème. D’ailleurs, au cours des derniers mois, j’ai souvent évoqué l’importance de mettre en place une culture générale et un art propres aux enfants d’Egypte. Je poursuis l’exemple du jardin de Sayyeda Zeinab. Il s’agit comme déjà mentionné d’un jardin qui présente d’importants services culturels aux habitants du Caire et de Guiza. Ceux-ci y trouvent des activités artistiques et littéraires, et un lieu de rencontres important. Ledit jardin coopère également avec le ministère de l’Education offrant aux élèves et au milieu scolaire un bol d’oxygène. L’objectif est avant tout d’identifier et de soutenir les jeunes talentueux pour les aider à poursuivre leur parcours vers la réussite. Autant d’activités qui peuvent donner la chance à la jeunesse de se redécouvrir. Mais, surtout le jardin de Sayyeda Zeinab présente quelque chose de bien différent : une coopération avec les ONGs, le ministère de la Solidarité sociale, le ministère des Waqfs, le ministère du Sport et de la Jeunesse. Ainsi, le jardin est-il prêt à présenter quelques spectacles et ateliers aux enfants dans les provinces ou les villages qui ne bénéficient toujours pas de ce type de service. A l’origine, le jardin avait été fondé en 1991 dans un esprit pharaonique et islamique. Puis, l’exercice financier 2018-2019 a prévu sa rénovation d’un coût de 900.000 L.E. S’ajoute à cela, l’appui de la ministre de la Culture qui a débloqué en 2019-2020 une somme de deux millions de L.E pour poursuivre ce projet. En 2020-2021, une somme de plus de 6 millions de L.E. a été consacrée au jardin pour en faire un lieu de visites et de sorties destiné à divertir la jeunesse. Ledit jardin devrait présenter des spectacles aux jeunes. Je crois qu’il peut devenir une source de financement du centre national pour l’enfant en louant les salles de théâtre ou les ateliers. J’espère que la province va emboîter le pas à ce jardin et à en créer d’autres qui lui ressemblent pour divertir la jeunesse et financier d’autres activités.
(A suivre…)