Walid Charabi, un nom qui n’est pas connu par la plupart des Egyptiens. Et, pourtant, cet homme cherche à se faire une réputation par n’importe quel moyen, même au prix de s’éclabousser. Charabi fait partie de cette lignée d’hommes. Le sort lui réserve une bonne chance. Il a gravi les échelons pour devenir un juge, et pour servir la justice égyptienne. Au lieu de remplir sa fonction et d’accomplir sa mission, il a cherché à détruire sa patrie. Sa loyauté envers la confrérie des Frères Musulmans a dépassé son attachement à sa patrie. Rien de nouveau. Les Frères Musulmans sont les Frères Musulmans, ils ne changeront jamais, leur allégeance à la Confrérie se fait constamment aux dépens de la patrie. A l’origine, Walid Charabi était un juge, mais, il ne l’est plus. La raison : il a été viré. Et récemment, il a été impliqué dans une affaire d’escroquerie. Il aurait volé à un investisseur égyptien à Istanbul, par ses moyens détournés, une somme estimée à un million de dollars.
Il s’est évadé comme tous ceux qui appartiennent à son clan. Ils n’ont pas l’art de la confrontation, ils préfèrent s’échapper et vivre ailleurs. Ailleurs, pas n’importe quel ailleurs : ils choisissent toujours un pays hostile à l’Egypte et s’y implantent. Charabi n’a pas fait exception à la règle : il s’est réfugié dans l’un de ces pays et a commencé à pratiquer le seul sport qu’il connaît : attaquer l’Egypte, chercher à nuire à sa patrie par tous les outils possibles.
Membre des juges « de la place Rab’aa », il a oublié son vrai rôle lequel est de rendre la justice et il a mélangé la politique à la magistrature. Jetons la lumière sur le parcours d’un homme qui avait bien réussi sa vie et qui au lieu de servir son peuple a décidé de s’en venger. Walid Mohamed Rached Charabi : C’est le porte-parole d’un groupe illégitime et hors-la-loi baptisé « Des juges pour l’Egypte », il a été viré de son travail pour avoir pris part à la vie politique et pour son appartenance à la Confrérie des Frères Musulmans.
Charabi a travaillé comme président du tribunal primaire du Nord du Caire. Le Conseil Suprême de la Magistrature avait remarqué que Charabi avait adhéré au groupe terroriste des Frères Musulmans, il avait manifesté contre eux sur les places en violation des lois qui régissent la magistrature et qui interdisent aux juges d’appartenir à n’importe quel clan politique. Charabi a fait fi des lois et il a poursuivi ses actes inacceptables. Le Conseil Suprême de la Magistrature lui a envoyé plusieurs avertissements. Rien ne semble le dissuader de sa position. Car, tout simplement, il est membre de la Confrérie et ne peut que servir ses intérêts.
Viré et en fuite, sa haine a pris des dimensions hors pair : il a commencé à apparaître sur la chaîne Al-Jazeerah et a attaqué le Président Abdel Fattah Al-Sissi. Son compte Twitter, il s’en sert dans un seul objectif : attaquer, agresser et ternir l’image de l’Egypte. L’avenir de son pays, celui des Egyptiens ne sont pas parmi ses priorités. Ce qui compte pour lui c’est de continuer à maintenir sa cote de popularité et de servir les intérêts de ses maîtres.
Il ne faut pas oublier que cet homme s’est enrichi rapidement lorsqu’il a commencé à adhérer au groupe « Des juges pour l’Egypte ». A partir de ce moment, il a changé de voiture, s’appropriant un véhicule qui équivaut à quelque 400.000 LE, une somme grandiose en 2013. Il a acheté une villa équivalant à quelques millions de LE à Rihab. Mais, le comble c’est qu’il a obtenu une somme d’un demi-million de LE pour avoir assumé la fonction de conseiller du ministre des Finances pendant un seul mois à l’époque des Frères Musulmans. Qui réclame la justice devrait l’appliquer en premier à lui-même. Aujourd’hui, dans son exil, Charabi fait face à la justice et serait peut-être accusé dans une affaire «d’escroquerie». Une accusation en plus qui s’ajoute à la longue liste qui est dressée contre lui s’il pensait revenir en Egypte. Charabi est décidément dans la tourmente et les bailleurs de fonds ont fini par l’abandonner!
A suivre …