« Un peu au-dessus de la vie » est un roman publié dans la collection des œuvres contemporaines de l’édition de la famille, de l’écrivain Sayyed Al-Wakil. Ce dernier est l’un des plus grands écrivains de sa génération, la génération des années 80. Il a excellé dans la rédaction des nouvelles ainsi que des romans. A mon avis, cette génération est distinguée parce qu’elle a commencé dans des conditions très difficiles, n’oublions pas que dans les années 70, se faire publier était extrêmement difficile. D’où, les écrivains des années 80 ont commencé à se faire publier en masse dans les années 80. Les écrivains des années 80 ne se trouvaient pas alors tellement de place sur la scène. Puis, les écrivains des années 90 ont commencé à s’imposer sur la scène : soutenus et dorlotés par les écrivains des années 60 et, ils se sont taillé la part du lion. Ainsi, les écrivains des années 80 n’ont pas eu beaucoup de chance, ils se sont retrouvés entre deux générations qui s’imposent sur la scène et qui leur laissent peu de place. Sayyed Al-Wakil est parmi cette génération, mais il a pu prouver qu’il est vraiment distingué parmi cette pléiade d’écrivains.
« Un peu au-dessus de la vie » est une œuvre romanesque qui met l’accent sur ces écrivains qui sont en quête de notoriété et qui quittent leur village pour se rendre au Caire où ils pensent réaliser la gloire. Leur rêve est de simplement publier une œuvre ou un livre dans la capitale. Les héros du roman sont un romancier et un poète. Ils viennent au Caire avec l’objectif de se faire publier. L’un porte dans sa main une histoire qu’il avait réussi à faire publier dans la page du Club des écrivains de la province, une page qui était supervisée par le grand écrivain Mohsen Al-Khayyat, puis plus tard par le grandissime Yousri Al-Sayyed. L’autre, le poète, porte toujours avec lui son recueil de poésie. Ils ne possèdent que le talent face au matérialisme de ce monde, à la pression exercée par l’épouse ou la famille et face aux difficultés de la vie. Bref, leur arme face à tous les maux de la terre c’est leur talent.
A suivre