Au soir du 24 novembre dernier, on ne souhaitait qu'une chose, ne plus jamais revoir les scènes de chaos, de violences, de cette terrible journée.
Dans mon précédent article, j'écrivais que le calme revenu, semblait précaire... je ne m'étais, hélas, pas trompée ...
En ce samedi matin 1er décembre, dès 7 h 30, les manifestants envahissent la place de l'Etoile, le déploiement des forces de l'ordre est impressionnant, ils essaient de repousser la horde de gilets jaunes, dans laquelle se sont insérés, comme une semaine plus tôt, des casseurs.
Des bombes lacrymogènes commencent à fuser de toutes parts. Très vite un épais nuage de fumée s'élève dans le ciel parisien, recouvrant la place d'un brouillard dense, on voit des silhouettes fantasmagoriques s'agiter, l'Arc de Triomphe est pris pour cible, sur la tombe du soldat inconnu, les fleurs de la cérémonie du 11 novembre sont piétinées, détruites sans vergogne. Les piliers du monument sont tagués, les graffitis grossiers sont autant d'injures au symbole de la France, et comme si cela ne suffisait pas, les sauvageons parviennent à pénétrer à l'intérieur, pour saccager, violenter, vandaliser le patrimoine si précieux. La tête de la statue de Napoléon est arrachée...
Je le dis encore une fois, les revendications des gilets jaunes sont légitimes, le mouvement citoyen dénonce les inégalités, les difficultés à vivre de ses revenus, et tout ça est normal !
Mais cette violence, NON !
L'Arc de Triomphe n'est pas le symbole du pouvoir, quel qu'il soit, mais celui de la France, de chaque Français qui honore ici, tous ceux qui dans le passé ont sacrifié leur vie, pour notre liberté !
Tant bien que mal, les CRS parviennent à repousser les manifestants qui s'éparpillent dans les rues adjacentes, mais loin d'avoir pour effet de les calmer, ils paraissent plus déterminés encore.
Ils s'en prennent maintenant à la lourde porte métallique du jardin des Tuileries, qui sous la pression, finit par céder, retombant lourdement sur tous ceux qui se trouvent en dessous, provoquant de nombreux blessés.
Avenue Kléber, des véhicules sont incendiés, des vitrines brisées, des magasins pillés, de vraies scènes de guérillas ...Comment contenir une telle foule déchaînée?
Les chaînes d'infos diffusent des images terrifiantes, des exactions à Paris, les incendies renvoient une fumée, noire et acre, qui laisse une impression surréaliste.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Et comment sortir de cette crise sans précédent ? Seul, le gouvernement a la clé...
La différence entre le 24 novembre et le 1er décembre, c'est que les violences ne se sont pas concentrées sur Paris, en province aussi, les dégâts sont importants : Marseille, Tours, Toulouse, Le Puy-en-Velay...
Depuis le début de ces manifestations hors norme, on comptabilise 4 décès, plus de 400 blessés, on ne peut pas continuer comme ça...
Sur les réseaux sociaux, les rendez-vous se prennent déjà pour le 8 décembre, prions que d'ici là, un vrai dialogue s'instaure, la France a besoin de retrouver un peu de calme et de sécurité, on est dans la période d'avant Noël, celle aussi où le tourisme bat son plein dans la capitale française, il y a gros à parier que cette année, les touristes fuiront la France...
Que Dieu protège la France ! Insha Allah.