L'Egyptien ne quittait pas son pays et ne permettait pas le mariage de ses filles avec des étrangers.
On racontait que Suehi, qui a fui l'Egypte et a vécu à Damas, s'est marié, a eu beaucoup d’enfants et possédait de nombreuses propriétés, cependant il a insisté à être enterré en Egypte sa patrie.
L'Egyptien considérait son pays comme le ciel et le paradis, c’est pourquoi il croyait que les autres populations sont inférieures vu que la terre de son pays était fertile, son eau était abondante et il possédait tous les fondements de la civilisation.
Sous le règne du roi (Amenhotep III), surnommé « l'oppresseur des Asiatiques », l’Egypte était au sommet de sa force et jouissait d’une richesse intense, ceci est clair dans l’épanouissement de la politique égyptienne alors basée sur les mariages à des fins politiques entre le roi Amenhotep III et les princesses de Babylone et de Mitanni, alors que l'empire khite était au sommet de sa puissance militaire.
Les lettres de Tel el-Amarna reflètent les relations internationales sous le règne du roi Amenhotep III, et le message envoyé par le roi tout-puissant « Twerhata » à Amenhotep III indique la victoire du roi Mitan sur Khatti tout en lui envoyant le butin. Il s’agit d’un char, deux chevaux, une captive et un captif, ce qui illustre la volonté du roi Mitanni de se rapprocher d'un allié puissant, comme l'Egypte.
Le roi babylonien n'a pas hésité à envoyer des messages au roi d'Egypte, Amenhotep III, essayant d’établir des relations d’amitié puisque l’Égypte constitue une superpuissance, et aussi en vue d’établir une alliance dans le cadre des changements internationaux.
Sur le plan social, la femme égyptienne se mariait à un homme de la même nationalité qu’elle conformément à la tradition sociale de cette époque basée sur le nationalisme. Les Egyptiens se considéraient comme des nobles, et considéraient les autres comme des bergers et des barbillons n'atteignant pas leur niveau de sophistication.
A titre d’exemple, le roi égyptien, Amenhotep III a refusé la demande du roi babylonien Kadshman Enlil I d'épouser une princesse égyptienne en disant :
« Je n'ai jamais envoyé une princesse à un étranger auparavant alors que le mariage de l'égyptien avec une étrangère était autorisé ».