La culture face à la radicalisation

Mardi 10 Septembre 2019-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Si nous souhaitons faire face à l'extrémisme de manière réelle, efficace et sérieuse, nous devons d'abord déterminer quelles sont les institutions qui doivent jouer ce rôle. Sans cela, nous ne pourrons ni déterminer les rôles, ni les missions, ni les objectifs. La question qui s'impose maintenant : quelles sont ces institutions qui peuvent jouer ce rôle primordial afin d'éviter à la patrie les répercussions de l'extrémisme qui mène au terrorisme. On peut citer un certain  nombre d'institutions et de ministères, à savoir: la famille, le ministère de la Culture, le ministère du Développement local, le ministère de l'Education et de l'Enseignement, le ministère de la Jeunesse et du Sport, le ministère des Waqfs, l'Eglise, Al-Azhar, les institutions de la société civile ainsi que d'autres. 

Il faut d'abord trouver une formule convenable pour que toutes ces institutions travaillent sous une même direction. Ainsi, cette dernière serait responsable de coordonner leur travail. Sans cela, la coopération entre ces institutions va se limiter à un ensemble de protocoles. Souvent, il s'agit de protocoles pour la propagande sans un véritable but. Je crois que si nous voulons rendre le travail collectif efficace, il faut un certain nombre d'éléments : 

1- Les ministres du groupe culturel : Je pense que le Conseil des ministres doit penser à mettre en place un groupe baptisé "Le groupe ministériel culturel" à l'instar du groupe ministériel économique. 

Je crois que ce groupe s'il se réunit une fois par an va réaliser un vrai changement et cela va donner aux responsables une image claire et une vision sur le rôle de la culture dans la lutte contre le terrorisme. 

2- Les coordinateurs du groupe ministériel : Pour mettre en place cette vision, chaque ministre doit charger ses assistants de poursuivre ce travail.