Cela fait un an que Khaled Bakir, ancien rédacteur en chef du Progrès Egyptien et Conseiller de Presse de notre Ambassade à Paris et enfin PDG de Dar El Tahrir nous a quitté . Décédé à 68 ans, Khaled Bakir est né en septembre 1951
Il a fait ses études d’abord au Lycée français de Babelouk ensuite chez les jésuites. Il est parti pour faire des études de médecine à Dijon en France.
En 5ème année il a eu un accident de cheval qui l’a obligé d’ interrompre ses études et revenir en Egypte ou il a terminé la faculté de commerce.
Il a commencé sa carrière de journaliste en travaillant au Progrès Egyptien à l’époque de Chafik Chamas. Deux ans après, MOHSEN MOHAMED alors PDG de Dar El Tahrir l’a nommé rédacteur en chef du Progrès. C’est grâce à lui que le journal est entré dans l’ère de l’informatique.
Il a remplacé les vieilles machine à écrire en ordinateur .Tous les autres journaux de Dar El Tahrir l’ont suivi ultérieurement.
Pendant son mandat de rédacteur en chef, il a établi de bonne relations avec le service culturel de l’Ambassade de France qui lui a décerné une décoration française bien distinguée. Il y avait régulièrement un jeune coopérant français dans la rédaction du journal pour assurer que le message journalistique soit conforme avec la culture franco-franco-européenne. Il me disait toujours qu’ une langue n’est pas seulement un vocabulaire mais une culture à exprimer à nos lecteurs .La majorité de ces coopérants sont actuellement de grands journalistes et reporters dans les grandes chaines télévisés françaises et les journaux français et européens
A Paris en tant que Conseiller de presse de notre Ambassade il a pu jouer un rôle important dans la diffusion du point de vue Egyptien dans les médias francophones. Pendant les visites du Feu Président Moubarak en France, il allait le voir au petit déjeuner pour lui présenter un panorama de la presse française et européenne.
Il est revenu au Caire pour être PDG de Dar El Tahrir
Il n’est malheureusement pas resté longtemps avant de partir à la retraite
Je regrette mon grand ami et frère Khaled BAKIR que je voyais tous les jeudis pour enlever mon chapeau de chirurgien cardio-thoracique et porter la casquette du pigiste du Progrès Egyptien Pendant 35 ans
j’écrivais un article en français pour le Progrès et autre en anglais dans l’Egyptien Gazette chez mon autre ami Mohamed Ali Ibrahim.
Tous les jeudis on se faisait servir des repas originaux tête de veau Koshri avec des œufs etc..
C’étaient des moments d’amitiés pendant lesquels nous partagions amitiés culture et rédaction.
Adieu mon ami Khaled, je ne t’oublierais jamais . Étant donné que la mort est la seule certitude dans notre existence. On se reverra peut être dans l’au-delà pour partager à nouveau des têtes de veaux et de Koshari.