Gustave Le Bon

Beaucoup de gens le classifie parmi les historiens ou les médecins, mais non, il est un philosophe si modeste, si claire, si franc et si précis. Il a enrichit le monde par ses analyses scientifiques et psychologiques, jusqu’à ce qu’il ait été apprécié par de grands noms tels que Freud et Porto, Wilfred Trotter.  Cher Lebon, le monde d’aujourd’hui apprécie beaucoup la géniale et l’exactitude de vos analyses… j’espère que vous seriez parmi nous. Je ne connais vraiment pas le secret entre l’étude de la médecine humaine et l’amour de la philosophie, de la psychologie et de la sociologie. Ce n’est pas le seul, mais c’est un chemin pavé pour tous ceux qui les ont précédés. On ne s’attendait pas à ce que les nouvelles, les informations et les questions lui parviennent, mais il irait au pays et se mêlerait aux gens, contrairement aux coutumes des anciens philosophes. Pour la première fois à Paris, il décide de faire une tournée en Europe, en Asie et en Afrique du Nord dans les années soixante-dix et quatre-vingt du dix-neuvième siècle.

Pendant ce temps, il écrivit sur l’archéologie et l’anthropologie et revint d’un voyage anthropologique de l’Inde en 1884, où il fut chargé par la France d’étudier les monuments bouddhistes.

Après sa célébrité, il a créé un salon culturel appelé banquet de mercredi, composé de penseurs et d’hommes politiques éminents. Par suite, il a écrit dans nombreux domaines et a fait de différentes recherches, affaire qui a attiré l’attention des grands noms.

Par nature, les idées de Le Bon étaient liées au comportement humain et social et il a beaucoup aimé de faire des recherches. Par suite, ses idées étaient centrées sur le développement social et culturel ; ses opinions étaient basées sur sa conviction que la personnalité ou “l’esprit” des gens détermine leur progrès.  La thèse de Le Bon était que le comportement des masses était fondé sur l’émotion plutôt que sur la pensée, ce qui explique beaucoup de phénomènes de masse et nous a ouvert la voie pour les influencer.

C’est lui qui a dit que tous les sentiments et toutes les actions au sein de la foule sont si contagieux au point que l’individu se sacrifie facilement pour son intérêt personnel au profit de l’intérêt collectif. Le Bon voit que la mentalité du groupe est plus primitive et instinctive et qu’elle montre des qualités plus illogiques, tandis que  les individus ont tendance à agir de manière rationnelle. Et son livre sur la civilisation arabe nous fait découvrir la gloire immortelle des Arabes, dont les racines sont profondément enracinées à une époque où les Arabes étaient les Chevaliers de la Civilisation qui ont illuminé le monde par leurs exploits.  Il nous explique dans ce livre ce que les Arabes ont pu parvenir dans les différentes sciences et littérature, les arts, leurs politiques de guerre, leurs coutumes et le statut des femmes chez eux tout en mentionnant leur supériorité dans l’agriculture, l’industrie et le commerce. Le Bon, je voudrais vous dire que tout ce qui tu as prédit, est arrivé et que certaines civilisations ont disparu, de sorte que la morale s’est éteinte.