En 1995, après que j’ai eu mon License j’ai décidéde travailler comme journaliste et j’ai choisi Le Journal du « Progrès Egyptien » pour y commencer.
Alors j’ai décidéd’aller pour rencontrer le rédacteur en chef « Monsieur Khaled Bakir » sans le connaitre qui m’a accueilli avec respect et qui a acceptétout de suite que je commence avec eux comme trainée.
C’était un homme très élégant trop long attirant avec un sourit très unique qui fume le pipe.
Il a commencéavec moi par la traduction pourtrois mois et quand je lui avais dit que je suis venue pour travailler comme journaliste non pas comme traducteur il a souri et il m’a dit d’accord tu peux commencer et il m’a dit je voudrais un sujet qui parle du l’instrument musicale « le luth » comme un instrument orientale et c’était le début d’une jeune journaliste qui commence à réaliser ses rêves.
Un jour il a décidé d’ajouter deux pages au journal et il a pris la permission. Mes collègues et moi étaient l’équipe qui lui a donné la confiance de travailler en ce nouveau sujet. C’était un grand honneur pour nous et on a réussi d’après son aide et grâce à Dieu.
C’était le temps de la célébration, l’ambassade de France a envoyé une invitation à Monsieur Khaled Bakir et tous les journalistes pour célébrer le nouveau journal mais j’étais en voyage de la lune de miel alors M. Khaled a demandé de l’ambassadeur d’attendre mon retour de mon voyage respectant l’absence d’un membre de son équipe. Comme un professeur il m’a appris une leçon que je ne pourrais jamais l’oublier et sûrement m’a appris aussi comment je traite mon équipe comme directrice jusqu’à nos jours.
Il n’était pas juste notre directeur mais il était notre professeur et grand frère. Il nous a enseigné les critères de devenir l’idéal journaliste, respecter notre métier, comment le journaliste doit traiter ses collègues et les gens en général.
Il m’a enseigné quelle est la valeur de mon opinion donc je dois le respecter et je ne dois jamais le changer.
Monsieur Khaled Bakir était un exemple du rédacteur en chef courageux qui ne peur jamais. Notre ami qui reste pour manger avec nous et si personne d’entre nous confronte un problème, il l’aide pour trouver une solution.
Après qu’il a quitté Le Progrès Egyptien et il a voyagé en France pour travailler à l’ambassade d’Egypte en France, j’ai décidé de lui visiter. Pendant ma visite en France, j’ai demandé une de mes amie qui vivent en France de m’amener et c’était la surprise quand elle m’a dit que toute la communauté égyptienne en France savent qu’il est un homme respectueux et tout le monde veulent le connaitrepersonnellement. Ce n’était pas pour moi une surprise car je connais très bien cet homme et son éthique.
Le jour d’après, je suis allée avec ma petite qui avez quatre ans pour le visiter. Pendant toute ma visite à son bureau monsieur Khaled a resté par terre pour jouer avec ma petite sans prendre en considération son position.
Au revoir mon premier professeur dans la vie pratique. Au revoir mon grand frère. Au revoir mon idole. Je suis fière de vous rencontrer pendant ma vie. Je suis fière que mes premier pas en journalisme fussent sous votre surveillance. Je suis fière qu’un jour j’étais une de votre équipe.