«Nos enfants» à Al-Kharga et Boulaq Al-Wadi (2)

Mardi 18 Février 2020-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Le convoi «Nos enfants» lors de son périple dans le gouvernorat de la Nouvelle-Vallée, s'est rendu au village de Boulaq Al-Wadi à Al-Kharga qui n’est pas loin de l'oasis. 

Il s'agit de l'un des villages distingués à l'échelle locale et nationale. J'ai eu l'occasion de rencontrer la responsable du village. Elle nous a exposé le dossier de gestion du village, notamment les services présentés aux habitants du village.

De nombreuses activités ont été mises en place au Palais de la Culture de Boulaq Al-Wadi en présence de Salah Hassan, directeur de l'antenne. L'artiste Nasser Abdel Tawab a présenté un spectacle d'Aragouz avec la participation de l'artiste Ahmed Gaber. Le magicien Nabil Barakat a présenté quelques tours de magie  avec l'aide du clown incarné par l'artiste Hassan Yéhia. Suite à cela, le spectacle «L'éléphant rebelle» a été présenté.

En réalité, ce qui était très intéressant ce sont les enfants qui étaient fort présents dans la salle de théâtre. Une salle comble. Et, sur les visages des enfants, on pouvait lire moult émotions, notamment de la joie, de la satisfaction, voire même de l'émerveillement. C'était pour plusieurs d'entre eux la première fois de voir en face à face un Aragouz ou encore un magicien. Le spectacle de guignols «L'éléphant rebelle» a capté l'attention du jeune public. C'était une vraie joie de voir un grand nombre d'enfants talentueux qui ont exprimé une immense satisfaction d'obtenir des livres comme cadeaux du Centre national de la culture pour l'enfant. Ils avaient pris part aux activités tenues par le Palais de la Culture de Boulaq de la Nouvelle-Vallée.

Après cette expérience, une seule question me hante : pourquoi ne sommes-nous pas constamment en contact avec les gouvernorats éloignés ? Pourquoi n'allons pas toujours vers eux ? Il est vrai que les Palais de la Culture assument un rôle important dans ces régions. Je pense également que ces gouvernorats ont le droit de bénéficier de la présence d'un représentant des institutions centrales au Caire, même si c’est sous forme d'activités et de spectacles. C'est ce qui s'est passé comme fruit de notre collaboration avec le général Mohamed Al-Zamalout à la Nouvelle-Vallée.