Les aspirations, préoccupations et émotions des jeunes sur la toile du FESTIF

Test Acount Lundi 29 Mars 2021-17:38:54 Actualités nationales

Comme promis Le Progrès Egyptien vous accompagne chaque matin avec les petites et amusantes aventures des enfants et ados du FESTIF de par le monde. Voici quelques pièces jouées samedi et dimanche sur la toile. Commençons par “La première ou la dernière nuit de Shéhérazade”, de Notre Dame de Sion. La pièce a été critiquée par Mme Ma-rie-Jo. Selon elle, les élèves étaient très enthousiastes, por-taient leurs personnages et mettaient beaucoup d’énergie à les défendre ce qui donne une bonne pièce. Le texte est assez amusant, surprenant, correspond bien à des élèves de cet âge. Les élèves maîtrisent tout à fait leur langue, mais aussi elles comprennent très bien le sens. La pièce Puissance du destin, de la troupe Lycée Eu-ropéen, est divisée en trois courtes scènes basées sur des monologues. La pièce en effet plonge aux profondeurs des jeunes, communiquant ainsi leurs idées, préoccupations ou besoins et quel rôle joue le destin avec tout ceci. L’équipe de la pièce à cependant ajouté une touche juvénile aux cou-leurs égyptiennes avec de très courts spectacles de danse avec la musique Cha’abi, très à la mode auprès des jeunes égyptiens. Quant à la pièce “Grease” de Saint Michel de Picpus, elle commence par une réunion au sein d’une école pour les anciens élèves de 1959. Un début assez énergétique, avec musique et danse qui attirent l’attention des spec-tateurs tout au long de la pièce. Celle-ci nous retrace la vie scolaire, avec un petit changement, il s’agit de l’école dans les années 50/60. Les costumes, les coiffures, le ma-quillage étaient harmonieux avec le jeu des jeunes qui ont réussi à transmettre l’esprit de la période. Du côté de l’Université Française d’Egypte, les étudi-ants ont présenté “SOS Cupidon” où ils ont représenté des personnages qui cherchent leurs partenaires. En effet, ils ont incarné à merveille les problèmes sociaux qui influ-encent les jeunes entre autres : les conflits avec les par-ents, le refus de l’autre, l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes, la moquerie, ils ont trouvé que tout cela était à cause du manque d’amour, c’est pourquoi ils ont prié Cupi-don de rester sur terre, de lutter avec eux sinon la terre se-rait invivable. On peut tout guérir avec l’amour, le vide de sentiments, les problèmes familiaux, les réseaux sociaux, la moquerie et le refus de différence. Une belle présenta-tion suivie d’une chorégraphie qui concrétise l’idée. Idée simple, musique expressive, comique mélangé au drame, ce qui a fait la réussite de la pièce. Les jeunes russes de Notre Arche ont joué “Les chats”, une pièce qui raconte des petites aventures des chats, ceux qui attrapent les souris, d’autres qui prennent des saucisses du boucher ou l’os du chien d’à côté. Mignonne était la pièce avec tous ces doux miaulements des enfants, mais aussi amusante et active avec les danses et la musique qui ont accompagné les 15 minutes de la pièce. “Dans la vitrine” de l’école Rajac, les élèves nous em-mène dans une aventure entre la réalité et l’imaginaire, avec des jouets qui deviennent vivants quand personne n’est là. Les histoires ne sont pas encore finies, même si le FES-TIF se clôture cet après-midi. Le Progrès Egyptien sera avec vous demain pour vous raconter les dernières de ces aventures au goût juvénile.

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