Il est certain que les objectifs adoptés par l’Etat égyptien nécessitent des programmes pour les appliquer. En effet, le gouvernement a imposé au ministère de la Culture de mettre en place six programmes qui devraient commencer réellement à partir de cette année. Le budget de l’Etat a, en effet, déjà été ratifié ces sommes débloquées pour le secteur culturel. Il reste que chaque responsable doit appliquer cela. D’ailleurs, vont-ils comprendre que ces programmes doivent être appliqués abstraction faite des anciens règlements?
Les programmes d’action doivent s’inspirer des quatre objectifs cités dans le premier article. Le premier programme concerne la formation de l’homme. Pour ce faire, il est indispensable de développer et de hausser les compétences des institutions culturelles ainsi que d’améliorer le travail du personnel. Il est indispensable de réformer les institutions déjà en place d’autant plus que leur rôle a régressé, à les rééquiper, et à y former le personnel.
En tête de cela, il y a la formation et la maintenance:
- Créer un lien entre l’entraînement au ministère de la Culture et les autres ministères et les instituts concernés.
- Débloquer des sommes convenables pour la formation interne et externe. En général, nous découvrons que le budget ne couvre pas la formation.
- Mettre en place un programme convenable pour le personnel dans les institutions après l’évaluation de la situation en place afin de connaître les points forts et les points à remédier.
- Mettre en place des programmes de formation car l’appareil de l’Etat a connu des problèmes après les deux révolutions du 25 janvier et du 30 juin. J’appelle les sociologues à y intervenir afin de mettre en place une meilleure gestion des ressources humaines.
Un autre élément est très important: la maintenance. Maintenir les bâtiments en place et les équipements, en plus de la formation du personnel est important afin de pouvoir pomper du sang dans les veines des institutions de l’Etat.