En Egypte, la veille du mariage, chez les Musulmans comme chez les Chrétiens, a lieu la cérémonie du henné.
Plusieurs processions se déroulent entre la maison de la fiancée et celle du fiancé dans les villages de campagne. Le henné est placé sur un grand plateau rectangulaire. Des bougies, au nombre indéterminé, sont plantées dans le henné sur lequel sont inscrits les noms de deux jeunes à marier le lendemain. Bien entendu, des tambourins et des fifres accompagnent ces différents déplacements.
A la fin, la fiancée est reconduite chez elle et une femme de sa famille prend du henné pour en joindre les deux paumes de la main et les deux plantes de pied. Pendant ce temps, le fiancé est revenu chez lui, toujours accompagné des tambourins et des fifres. C’est à son tour de voir les paumes de ses deux mains être enduites de henné ainsi que la plante de ses deux pieds par un homme de sa famille.
Par cette ancienne tradition égyptienne, on voit, pendant quelques semaines que les deux jeunes ont été mariés récemment, car le henné laisse ses traces ocres pendant un certain temps.
Pour la cérémonie du mariage, chez les Musulmans des campagnes égyptiennes, un podium est installé dans un grand espace vide et deux fauteuils y sont placés pour les futurs mariés.
Le fiancé va chercher sa fiancée. Même si la distance est courte, le trajet se fait en voitures au milieu d’un grand tintamarre de klaxons.