La Nouvelle-Vallée, un paradis vert et une culture magique (2)

Mardi 04 Février 2020-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Les oasis ont continué à occuper mon esprit jusqu’au jour où je suis devenu directeur du Centre national de la culture pour l’enfant. J’ai donc pris la décision d’envoyer des convois à la Nouvelle-Vallée pour les enfants de ce gouvernorat. J’ai demandé à Dr Hicham Azmi de s’adresser au gouverneur de la Nouvelle-Vallée le général Mohamed Salmane Al-Zamalout. On a également contacté l’adjointe du gouverneur Dr Hanane Magdi, M. Salah Hassan directeur général du Palais de la Culture de la Nouvelle-Vallée et M. Salah Al-Maraghi, responsable de l’Education et de l’Enseignement.

 

Des convois ont été envoyés : ce qui confirme l’importance de  la coopération entre le Centre et les gouvernorats. Une coopération qui permet de réaliser de meilleurs résultats. Ainsi, un des convois comptait près de 24 artistes, musiciens, plasticiens, acteurs, réalisateurs, magiciens, sportifs, joueurs de guignols et d’aragouz. L’objectif était de mettre en place le maximum d’activités possibles.

Les membres du convoi connaissaient bien leur rôle et avaient une grande expérience pour traiter avec les enfants. Le gouvernorat a, pour sa part, contribué à la réussite de cette coopération en facilitant le logement des personnes dans le gouvernorat ainsi que leur déplacement entre les différents villages et oasis. Le convoi “Nos enfants” est parti de Guiza à sept heures du matin  traversant près de 750 km pour arriver à la Nouvelle-Vallée à 10 heures du soir. Les membres du convoi étaient réellement fiers malgré le long trajet. Le fait de rendre un service pareil à la patrie était leur source de joie. Dès que j’ai occupé le poste de directeur du Centre de la culture pour l’enfant, j’ai mis en place l’idée de ces convois. Je suis heureux de l’avoir mise en application dans les gouvernorats d’Assiout, de la Nouvelle-Vallée, de Suez. Nous aspirons à atteindre le coin le plus reculé en Egypte en vue de réaliser la justice culturelle sur le terrain.