Lorsque l'auteur se confronte à l'écriture d'une œuvre de nature psychologique, il sait par avance qu'il traite de l'âme humaine. Une chose très difficile et compliquée, c'est de connaître quelqu'un au fin fond.
Les âmes changeantes peuvent faire une chose et son contraire en même temps, et pour aborder l'écriture à propos de cette âme humaine, il faut bien étudier le sujet pour le traiter avec minutie avant de présenter cette personnalité sur les planches du théâtre. L'écrivaine Racha Faltasse du Maroc possède cette capacité à tracer la nature humaine, comme l'ont fait les écrivains dramatiques russes. Ainsi, a-t-elle présenté une pièce de théâtre qui va de pair avec la réalité. "Vibration" est le deuxième ouvrage de l'écrivaine. Elle a déjà présenté sur le théâtre d'Al-Hanaguer la pièce de théâtre "Paranoïa", qui traite aussi un problème psychologique.
J'étais ravi d'être invité à regarder la pièce de théâtre «Vibration» écrite par Racha Faltasse et mise en scène par Qadeer Hassan Al-Wazir, décoration intérieure de Fadi Fouquet, création de mode de Marwa Odeh et chorégraphie d'Antar Antoun, au théâtre Al-Hanaguer.
Ce lieu, qui a formé la conscience d’une génération théâtrale de Dr Hoda Wasfi jusqu’à devenir un phénomène sur le théâtre égyptien, a présenté un nombre important d’auteurs et de metteurs en scène des années 90 au théâtre égyptien et arabe.
Je suis allé à Al-Hanaguer, dirigé par l’artiste Mohamed Dessouki, et je me suis retrouvé plongé dans une belle histoire de ce théâtre, qui n’offre que le meilleur.
J'ai regardé une présentation psychologique consciente, une présentation qui nous a donné le problème, la crise et les méthodes de solution.
J'ai commencé à lire le pamphlet de la présentation qui constitue l'entrée et la préparation au spectacle avant d'entrer dans la salle.
J'ai lu les paroles de l'écrivaine, qui constituait un seuil pour la série, et j'ai dit que les héros de la pièce sont trois amis très proches les uns des autres. Tout au long du spectacle, ils recherchent un sentiment de sécurité, mais le temps manque.
J'ai commencé la pièce, prêt à regarder le spectacle, qui est un bon exemple du théâtre tri-dramatique, qui n'offre que trois personnages.
Le personnage central de la pièce est Nessma (Dina El-Nashar), une jeune femme en crise qui recherche sa personnalité, son identité et son bonheur, mais elle ignore tout pour déterminer ce qui la chagrine. Elle se retrouve à la recherche de l'amour avec une autre partie, soit-il l'amour d'un ami ou d'un amant.
De manière remarquable, l’écrivaine et le réalisateur Hassan Al-Wazir la placent tout le temps dans une robe de chambre pour stimuler le spectateur : la robe de chambre ressemble au fait de sortir de la coquille de la maladie ou de la crise pour la vie. Elle veut sortir d'elle, de peur de cette réalité malade, la réalité qui l'a amenée si durement à entrer dans cette prison, afin que le personnage atteigne le stade de l'automutilation.
L'histoire tourne autour de Nessma, qui représente une personne déséquilibrée, Leïla (Imane Imam) beaucoup plus ouverte que la dernière et Seif (Shady Sorour) qui tourne autour d'elles pour les exploiter, trouvant qu'elles sont des proies d'autant plus qu'elles se sentent perdues et la protection de leur famille est absente. Pour ce faire, il a réussi à s'infiltrer dans la vie de chacune d'entre elles. Grâce aux belles paroles, Nessma a commencé à avoir confiance en elle-même au point qu'elle apprend à danser, se libère de la robe de chambre, elle commence à se guérir. Là, Leïla - à cause de la jalousie - connaît un vrai problème.
Finalement, je peux dire que la pièce de théâtre "Vibration" présente l'âme humaine avec beaucoup de subtilité.