Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en train de fouillerdans le bureau de mon fils, cet étudiant au département d'arabe? Je ne cherchais rien de mauvais, mais, je voulais savoir ce qu'il étudiait. En dépit du fait que c'est un étudiant respectable et gentil, il est un amateur incomparable du football, à l'achat des chaussures ainsi que d'autres choses légitimes. Je cherchais les livres qu'il étudiait cette année.
J'ai trouvé parmi ses livres, un ouvrage important de Dr Ibrahim Awad, intitulé «Mohamed et la fin du monde» de l'orientaliste Paul Casanova. En effet, le titre de l'ouvrage m'a attiré. Je me suis rendu compte que ce n'est pas un ouvrage comme les livres scolaires, mais c'est un ouvrage qui intéresse un étudiant spécialisé dans ce domaine. Après avoir lu l'introduction, j'ai appris ce que c'est un orientaliste français dont Dr Taha Hussein avait fait l'éloge lorsqu'il a dit: «J'ai entendu M. Casanova interprète le Coran de manière purement linguistique. J'aurais aimé que ces explications dépassent Al-Azhar pour que les oulémas d'Al-Azhar soient capables d'enseigner les textes coraniques de manière linguistique».
J'ai commencé à naviguer dans les pages de l'ouvrage de Casanova traduit de l'anglais de David Ross. Casanova a trouvé une idée essentielle laquelle est la fin du monde est liée à la mort du prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui). Une interprétation bien étrange. Dr Ibrahim Awad a répondu aux allégations de Casanova. Car ce dernier a écrit cela au vingtième siècle, 1400 ans après le décès du prophète. La question qui s'impose: quel est son objectif à travers cela?Nous aurions dû être plus alertes en le laissant interpréter au sein d'Al-Azhar.