Une assistante maternelle, également appelée nourrice ou nounou, est une personne qui s’occupe contre rémunération d’un ou plusieurs jeunes enfants qui ne sont pas les siens sur une durée limitée dans le temps.
Si la profession est ouverte aux hommes, elle est exercée très majoritairement par des femmes.
Le métier d’assistante maternelle requiert un réel investissement et de la patience, pour accueillir des enfants au quotidien.
En lien avec le Conseil Général et la PMI, l’assistante maternelle doit avoir des compétences et bénéficier d’une formation, pour faire face à toutes les situations possibles au cours de son travail.
La professionnelle joue un rôle important pour l’enfant accueilli et les parents. L’assistante maternelle agréée doit faire preuve d’un réel sens de l’organisation et assurer la sécurité à son domicile, en toutes circonstances.
Obtenir un agrément : cette étape cruciale est une visite du domicile, qui est examiné par une puéricultrice.
Cette dernière évalue les conditions matérielles du logement et la sécurité de l’environnement, pour l’accueil d’enfants.
En plus du logement, la candidate doit s’entretenir avec la professionnelle de la petite enfance et répondre à des questions sur l’enfant et sa vision de la profession.
Elle doit démontrer sa capacité à communiquer, son sens de l’organisation et ses aptitudes éducatives.
La visite d’évaluation va déterminer l’accord ou le refus de l’agrément, ainsi que le nombre de places attribuées.
J’ai été touchée par Danielle, qui, au moment venu de la retraite s’est vue recevoir une magnifique récompense de la part de ses anciennes et anciens petits protégés, les enfants qu’elle avait accueilli professionnellement et chaleureusement à son domicile. Car Danielle a été très maternelle, les recevant comme s’ils étaient ses propres enfants, une fusion totale. Et la gratification a été au bout du chemin, témoignant de la gratitude des enfants … qui ont grandi … et de leur famille.
Monique - Bonjour ma chère Danielle. Donc vous voici à la retraite et sans votre petit monde autour de vous.
Comment occupez-vous votre temps maintenant ?
Danielle - Nous accueillons nos petits enfants durant les vacances scolaires. Je suis adhérente au Patronage
Laïque où je pratique la chorale depuis 7 ans déjà. En arrivant en retraite je me suis inscrite à la marche nordique, la relaxation et la pétanque. Je participe également à la vie d’un jardin partagé où nous cultivons quelques légumes. Et il me reste encore du temps pour partager de bons moments avec ma famille et mes amis.
Monique - Les filles sont-elles plus faciles à garder que les garçons ? On ne donnera pas de noms, promis ... Danielle - Je ne me suis jamais posée ce genre de question. J’ai toujours accueilli indifféremment garçons et filles. Je leur donne la même éducation (respect des uns et des autres, politesse...). Ils partagent également les mêmes jeux, les mêmes jouets.
Monique - Votre surprise a dû être énorme lorsque vous avez vu arriver vos petits et leurs parents lors de ce dernier jour de travail… mais racontez moi … Danielle - Je passais les derniers moments de cette dernière journée à l’ombre d’un arbre non loin du jardin partagé, lorsque j’ai aperçu un groupe d’une dizaine de personnes se diriger vers moi. C’est au bout de quelques instants que j’ai reconnu mes “petits”, devenus grands, suivis de leurs parents portant glacière et chaises pliantes. J’ai mis quelques secondes à réaliser. Il faut préciser que j’avais clairement annoncé ne pas vouloir fêter mon départ à la retraite. C’est en fait avec 18 enfants (sur les 46 câlinés dans ma carrière) et leurs parents que je me suis retrouvée autour d’un apéritif dînatoire géant. L’émotion fut à son comble quand je me suis retrouvée encadrée par la première petite que j’avais gardée (46 ans aujourd’hui) et la petite dernière (3 ans). Et non seulement ils ont organisé “un pot de départ surprise”, mais en plus, ils se sont cotisés pour m’offrir un séjour en Irlande ; destination qui m’a toujours fait rêver. Alors énorme, la surprise !? le mot est faible.
Monique - Vous garderez à vie des contacts avec toutes ces familles qui vous ont confié sereinement leurs enfants, partant au travail sans appréhension, sachant leur progéniture entre bonnes mains.
Danielle - On oublie jamais les enfants et les parents dont on a partagé une tranche de vie. Des contacts se sont un peu distendus, avec certains, du fait de déménagements. Des petits, devenus parents viennent me présenter leurs enfants. D’autres aujourd’hui au lycée ou en fac s’invitent régulièrement à la maison pour prendre le goûter. C’est avec grand plaisir que je les reçois, ne serait-ce que pour papoter. Nous sommes invités aux anniversaires ou pour la Nouvelle Année. “ K... “ aujourd’hui infirmier à Saint Pierre & Miquelon, ne manque pas “d’inviter sa Nounou” , chez ses parents, lors de ses passages à Brest. C’est peut-être prétentieux ce que je vais dire, mais j’ai parfois la sensation d’être leur 3ème grand-mère.
Merci ma chère Danielle pour ce témoignage émouvant qui peut rassurer les familles.
Les nounous ne font pas toutes ce métier pour gagner un salaire mais pour l’amour des enfants.