Former l’homme (3)

Mardi 10 Juillet 2018-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

Parmi les objectifs importants mis en place par le gouvernement représenté par le ministère de la Planification et qui seront parmi les missions du ministère de la Culture dans le cadre du plan stratégique 2030, on peut citer la protection du patrimoine sous toutes ses formes et l’appui des industries culturelles. Je trouve que ces deux objectifs réalisent de manière directe la vision culturelle de l’Etat, en tant que ressource supplémentaire très importante pour les revenus nationaux. Si nous réussissons d’exploiter nos compétences culturelles qui se trouvent dans les moindres recoins de la patrie, cela signifie que l’Etat commence à penser de manière différente sur le plan culturel. En effet, l’affaire n’est plus un décor culturel que l’Etat peut utiliser pour s’orner. Car, certains comme la Chine et la Tunisie considère le côté culturel un outil afin d’augmenter son revenu national. C’est pourquoi, nous devons penser à mettre en place une démarche scientifique sérieuse afin de commencer la mise en exécution. Notre pays jouit en plus d’une diversité culturelle qui ne se trouve pas dans d’autres pays : nous disposons de l’Egypte pharaonique, l’Egypte africaine, arabe, asiatique, copte, islamique, nubienne, désertique, agricole, pastorale, etc…

La géographie de l’Egypte a fait en sorte qu’elle dispose de différentes facettes, des facettes diverses et variées. De même, que l’Histoire a eu son mot à dire. En effet, les différents régimes qui ont eu la mainmise sur l’Egypte ont permis de donner un goût différent. Même, les nations qui ont colonisé l’Egypte. Elles ont été absorbées par l’Egypte et sont devenues une partie de son patrimoine.

Par ailleurs, nous pouvons bénéficier de certains projets culturels inspirés de la protection du patrimoine. Ainsi, pouvons-nous mettre en place l’ouvrage « Description de l’Egypte sur le plan du Patrimoine ». Ce livre aurait pour objectif d’enregistrer les moindres éléments du patrimoine égyptien qui se trouvent en Egypte. Le projet pourrait être pris en charge par  la Commission des Arts populaires et du patrimoine relevant du Conseil Suprême de la Culture en coopération avec l’Administration de l’Atlas du folklore à l’Organisme général des Palais de la Culture. Cette dernière administration dispose d’un grand bataillon de chercheurs et de personnes qualifiées scientifiquement en matière de folklore dans tous les gouvernorats. Ceux-ci sont envoyés mensuellement afin de récolter le patrimoine matériel et immatériel dans le pays. L’Administration « Atlas » travaille sur le terrain et récolte les infos, tandis que la mission du Conseil Suprême de la Culture est de publier les différentes parties du Livre après sa révision par des commissions scientifiques spécialisées.

Nous pouvons de même mettre en place la carte des lieux chargés de patrimoine. Il s’agit là d’une carte numérique et qui serait disponible sur Internet et sur les applications du portable. Cette application serait disponible pour tous les amateurs de patrimoine égyptien.