Mariage et divorce dans l’Egypte Antique (2)

Jeudi 14 Février 2019-00:00:00
' Magdi Chaker

L’ancien Égyptien souhaitait se marier au sein de la famille ou du village afin de ne pas laisser son fils vivre loin de lui.  Non seulement cela, mais le fait que l’ancien Égyptien prenait en compte le principe d’égalité sociale; le mariage était préféré de la même classe sociale et du même métier. Il ressort clairement des textes relatifs aux archives de certaines familles que le mariage était entre cousins. À l’époque ptolémaïque, les demisœurs et les demi-frères paternels étaient mariés les uns avec les autres alors que la mère était différente, contrairement au roman “Diodore le Sicilien”. En ce qui concerne le mariage entre frère et sœur, aucune mention n’a été faite dans les anciens textes égyptiens prouvant ce mariage, sauf dans de rares cas, notamment dans les familles royales égyptiennes, qui sont nécessaires par nécessité, mais pas pour les Egyptiens en général. Peut-être que cette confusion est venue du fait que l’ancien Égyptien a appelé sa femme «Set », ce dernier signifie une sœur. C’est un terme aussi dit pour la bien-aimée dans les textes connus sous le nom de chansons d’amour, ce mot dépasse les deux conceptions précédentes en indiquant la forte association entre le mari et son épouse ou son amant comme un lien de fraternité qui ne peut pas être coupé. Le mariage et le divorce étaient des affaires civiles régies par les coutumes et les traditions de l’Égypte ancienne. La religion ou la loi ne contrôlait ni le mariage ni le divorce, ni directement ni indirectement. Dans les temps anciens, le mariage était sans contrat, mais avec des témoins et depuis le IXe siècle av. J.-C., des contrats de mariage avaient été écrits, mais ils n’avaient pas de formule spécifique. Il y avait des règles, des conditions et des témoins qui doivent être présents. Les hommes devaient offrir des cadeaux à leurs femmes. Après le mariage, le mari cédait les deux tiers de ses biens à sa femme. Cette dernière avait le droit de garder ses propriétés qu’elle avait apportées de son domicile familial.