Mort de Mahmoud Yassine, monstre sacré du cinéma égyptien

Chaïmaa Abdel-Ilah Mardi 20 Octobre 2020-14:36:47 Art
L'acteur Mahmoud Yassine, ici en 2008, a aussi été ambassadeur du Programme alimentaire mondial
L'acteur Mahmoud Yassine, ici en 2008, a aussi été ambassadeur du Programme alimentaire mondial

Une page se tourne. L’acteur Mahmoud Yassine, un des derniers monstres sacrés de l’âge d’or du cinémaégyptien, est mort à 79 ans, a annoncé ce mercredi 14 octobre son fils sur Facebook. « Mon père, l’artiste Mahmoud Yassine, est décédé », a écrit l’artiste et auteur Amr Mahmoud Yassine sur sa page. 

Né en 1941, l'acteur de 79 ans avait tourné dans plus de 150 films en Egypte dont la culture a longtemps été dominante dans le monde arabe. 

Il a commencé sa carrière artistique à la fin des années 1960 par le théâtre, avant de participer à plus de 150 films. Il a interprété de petits rôles au cinéma à la fin des années 60, jusqu’à ce que sa grande chance se présente dans le film « Nahnu La Nazraa Al-shok » avec Shadia en 1970, puis les films se sont succédés, dont « Al Kheit al rafeih » avec Faten Hamama, et « Anf w Thalath Oyoun », selon lesiteinfo.com. Il a aussi joué dans une soixantaine de séries télévisées et une vingtaine de pièces de théâtre.  

Mahmoud Yassine était une célébrité dans le monde arabe, où la culture cinématographique égyptienne a longtemps été dominante. Père de deux enfants, il était marié à l’actrice Shahira depuis 1970. 

L’artiste a une longue histoire dans le monde de l’art, du cinéma, du théâtre, de la télévision et de la radio. Doté d’une voix rythmée et des performances distinguées en langue arabe, il a été commentateur et conteur lors d’occasions nationales et officielles, et a joué des rôles importants dans des feuilletons religieux et historiques. 

Le regretté a travaillé avec un grand nombre de stars, a enseigné à des dizaines d’artistes et a remporté plus de 50 prix dans divers festivals locaux et internationaux au cours de sa carrière artistique. 

Le défunt a réalisé son rêve de rejoindre le Théâtre national où il a interprété des dizaines d’œuvres distinguées telles que « Layla wal Majnun », « Mon pays Akka » ou encore « La mort de Guevara ».

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