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Message d´Al-Sissi au Président de la RDC

Le Président du Congo Démocratique, Félix Tshisekedi, a reçu le chef de la diplomatie Sameh Choucri et le ministre de l'Irrigation des Ressources hydrauliques, Dr Mohamed Abdel Aati, et ce, après le début des réunions actuelles à Kinshasa autour des négociations sur le Barrage de la Renaissance, apprend-on de la page officielle du ministère des Affaires étrangères.

Sameh Choucri était porteur de message du Président Abdel Fattah Al-Sissi à son homologue de la RDC, et dans lequel il a affirmé l'intérêt de l'Egypte à faire réussir les négociations sur le Barrage de la Renaissance, parrainées par le Président Tshisekedi, qui assume à présent la présidence de l'Union Africaine. Le message du Président Al-Sissi affirme que l'Egypte valorise énormément les efforts déployés par la RDC pour relancer des négociations pouvant déboucher sur un accord juste et équilibré, un accord légal et contraignant qui garantit les intérêts des trois pays, et qui renforce les relations de complémentarité entre eux, afin d'enraciner les liens de fraternité entre les populations des trois pays.

Le Président Al-Sissi a réaffirmé, dans son message, que l'Egypte a une bonne et sincère intention de parvenir à l'accord escompté dans les plus brefs délais et avant la prochaine saison d'inondations. Il a mis l'accent sur l'intention de l'Egypte à soutenir les efforts du Président Tshisekedi à cet égard, parce que l'Egypte aspire à voir aboutir les réunions de Kinshasa pour relancer la voie efficace des négociations, avec la participation des partenaires internationaux.

Le ministre des Affaires étrangères a passé en revue avec le président congolais, les efforts continus de l'Egypte, tout au long d'une décennie, pour parvenir à un accord autour du Barrage de la Renaissance. Et Choucri de renchérir que l'Egypte a toujours tenu à présenter les solutions et les propositions qui prennent en considération les intérêts éthiopiens, pour réaliser ses espoirs au développement, et pour en même temps, sauvegarder les intérêts des deux pays de l'aval. Il a enfin affirmé qu'un accord juste et équitable n'est réalisable qu'avec la présence de la volonté politique de toutes les parties.