Méditerranons!.. Méditerranez! clôture le FESTIF

Test Acount Mardi 30 Mars 2021-14:19:34 Actualités nationales

Le FESTIF a clôturé le lundi 29 mars en beauté. Pour les spectateurs, c’était peut-être un moment de détente, de découverte ou de divertissement, mais pour les jeunes festivaliers c’étaient certainement des moments de gloire et de réaffirmation, et un coup d’élan pour aller plus loin dans leur amour du théâtre et de la langue française. Voici donc les dernières aventures théâtrales des jeunes du FESTIF 2021.  

“L’oiseau Blanc”, de la troupe russe “ Obra Z”. 

 “Ce sont des jeunes adultes qui font du théâtre et ils le font de manière très professionnelle”, a ainsi commenté la pièce Mme Brigitte Barrier du Théâtre du MAYAPO. Selon elle c’est un texte difficile qui traite d’un sujet un petit peu dur. Pourtant les jeunes acteurs s'en sont très bien sortis. Une très bonne mise en scène aussi. Survit la culture dans ces moments, bon courage, a-t-elle ainsi terminé son commentaire.

Quant aux jeunes égyptiens du Collège de la Salle, ils  ont présenté leur “Défilé théâtral”. La pièce commence avec un défilé d’acteurs membres de la troupe et suivie par différentes scènes. Il s’agit de représentations de différentes œuvres d’art, que ça soit la littérature comme la fable de L’enfant et le miroir ou les chansons, comme Ces gens là de Jacques Brel. 

Pour les Rajaciens, ils se sont penchés dans leur pièce intitulée “E muet”, sur des sujets problématiques qu’affrontent les jeunes aujourd’hui, liés à la discrimination entre filles et garçons et d’autres sujets.

Ces sujets ont été joués sur scène, montrant la sévérité de certains parents avec les filles notamment. Au même moment une jeune élève contribuait au jeu mais pas en tant qu’actrice mais à travers des commentaires qui reflètent bien clair ce que pensent les jeunes de ces problèmes et les effets qu'il subissent. 

Les jeunes russes de Monpassier Ecole 3 ont, pour leur part, parlé de l’amour, avec une pièce riche en couleur et dynamique grâce aux mouvements légers sur les planches. L’histoire commence dans un atelier de peinture, ou un chien peintre décide de dessiner un oiseau magique qui vient en vie. Ce dernier, cependant, profite de l’admiration et l’amour de son artiste et décide de lui demander tout ce qu’il veut, commençant par des plumes aux couleurs de l’arc en ciel, un arbre, un nid, etc…

“Justicieros”,  des jeunes espagnols de la troupe Lycée Valdespartera, Zaragoza, revient au sujet de la justice et la discrimination notamment contre les jeunes filles, comme harcèlement, viols ou mariage forcé. C’est à travers un groupe d’attaquants qui planifient à prendre en otage des personnes jugées injustes. Un sujet assez sérieux, mais ces jeunes ont choisi de le traiter par le comique, la danse et la musique.  

Les jeunes alexandrins sont, eux, allés sur les pas de Laubert sur la Méditerranée, pour parler des cultures de cette région et le commun qui unit les différents pays de la région. La pièce de la troupe Recto Verso a été jouée sur les planches, et accompagnée par une vidéo qui fait partie du jeu aussi. Un fait qui emmène les spectateurs au-delà des planches vers d’autres univers. Peut-on dire que ça va de pair avec le caractère numérique du FESTIF, à cause du Coronavirus. Il y a le théâtre, pierre angulaire du spectacle, mais avec des scènes filmées ailleurs et des spectateurs branchés virtuels dans les quatre coins du monde. Ajoutons que l’Institut Français d’Egypte célèbre, en parallèle du Festival, le bicentenaire de Gustave Flaubert, ce mois-ci. 

Enfin, la troupe Les vagues d’Alexandrie étaient à la recherche de  “L’amour introuvable”.

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