Les planches virtuelles du FESTIF en pleine action

Ghada Choucri Dimanche 28 Mars 2021-16:06:57 Jeunesse

Sur la scène virtuelle du FESTIF, chaque jour du Festival, les amateurs du théâtre scolaire francophone plongent dans différents univers théâtraux à travers les pièces participantes. Avant la crise du Coronavirus, chaque année un établissement scolaire accueillait le FESTIF, prêtant ainsi ses planches aux jeunes passionnés de théâtre pour amuser les fans du Festival. Cela n’a pas changé à cette édition, puisque le Lycée Européen d’Alexandrie a prêté vendredi dernier ses planches aux jeunes qui n’avaient pas encore filmé leurs pièces. C’est à cette occasion que Mme Mona Magdalany, co-fonda-trice du FESTIF, a loué les efforts déployés par le Lycée pour le tournage de ces pièces. Pour le deuxième jour du FESTIF, trois pièces ont été dif-fusées sur la page accompagnées des critiques. La première de ces pièces est La poule noire et le peuple souterrain, de la troupe russe “L’Abeille”.

Il s’agit d’un conte de fées russe écrit par Antoni Pogorelsky en 1829. Mais l’oeuvre bicentenaire n’a pas pour autant perdu sa pertinence aujourd’hui. Le conte de fées est intéressant pour de nombreux écoliers, et pour certains ça peut servir de source de sagesse.La pièce raconte Alyosha un jeune garçon qui décide de sau-ver une poule “Chernushka”, dans la cour de la pension où il vit. Et par cet acte le garçon découvre pour lui-même un monde in-habituel et féerique. Ainsi commence le conte de fées. La pièce a été critiquée par Mme Brigitte Barrier du Théâtre du Mayapo. Pour elle, il s’agit d’une mise en scène originale, une pièce ple-ine de fraîcheur, de jeunes acteurs pleins de vitalité et d’énergie. “Leur jeu est parfait en se laissant investir par leurs personnages avec une bonne maîtrise de la langue française”, a-t-elle ajouté. Quant à la pièce “L’enfant et le miroir” de la troupe égyp-tienne du CELF Mansoura, elle n’est formée en effet que de deux artistes en herbe. C’est l’histoire d’un enfant qui se regarde au miroir et devient agacé quand son image au miroir lui rend ses méchants coups. “Gentil et heureux, ça fait le bonheur, la tristesse et la peur, ça fait le malheur”, ainsi est le message de la troupe CELF. La pièce a été critiquée par Marie-jo, ex-présiden-te de l’association vents et marées et membre du conseil de sage ArtDrala. La critique regrette le fait que leurs voix soient enreg-istrées parallèlement au jeu, alors qu’elle aurait aimé qu’il y ait un peu plus de jeunes dans la pièce. Elle a en revanche avoué que la pièce a été bien jouée et s’est dite contente.Du côté italien, c’était “Eterniser la mémoire”, de la troupe italienne du Lycée Publio Virgilio Marone. Il s’agit d’une per-formance pour faire revivre la mémoire des personnages qui ont éveillé la conscience collective et qui ont lutté pour la liberté et contre toute sorte de corruption. La scène raconte leurs histoires. C’est le cas de Rita Atria (1974-1992). Rita Atria a été un témoin de premier ordre, brisant la loi de l’Omerta pour dénoncer les agissements d’un réseau mafieux sicilien.Née dans une famille mafieuse, à Partanna, son père Don Vito fut assassiné par un membre d’un clan rival, alors qu’elle n’avait que 11 ans. Elle se rapproche alors de son frère, lui aussi appartenant à la mafia, Nicolas, qui lui prom-et de venger son père. À partir de cette période, Rita con-signe tous les détails du village, des environs, des hommes et leurs activités, dans des petits carnets. Après que son frère a été assassiné, Rita décide de collaborer avec la justice ital-ienne, qui a du mal à se faire respecter dans ces territoires. Restez branchés et suivez Le Progrès Egyptien qui, à travers ses pages, vous tiendra informés des petites histoires du FESTIF.

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