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Le Progrès fait peau neuve

Un journal, c’est un univers singulier qui ressemble au beau milieu de la journée à une ruche d’abeilles. Une ruche pleine de vie et de dynamisme. Du brouhaha, des rires fous, des discussions chaudes, des échanges de vues animent la salle de rédaction d’un journal. Et, le Progrès Egyptien ne fait pas exception à la règle. En cela, il ressemble à tous les autres journaux. Travail, discussion et délibération sont à l’ordre du jour pour dessiner une page de journal, faire le choix des sujets, changer un titre, donner naissance à une idée. Un rythme palpitant qui fascine les visiteurs et qui est assumé avec patience et sérieux par ses locataires. Si les délibérations et les discussions sont à la base de la prise des moindres décisions, c’est de même le cas pour les grands changements.

 

Alors, tout a commencé par le changement du contenu. Un changement qui s’est opéré en douceur

Et, la douceur au Progrès Egyptien est un élément principal puisque les journalistes sont entièrement des femmes et même la rédactrice en chef est une femme. Pas une femme ordinaire, mais la première rédactrice en chef d’un quotidien national égyptien ainsi que la première femme qui parvient à ce poste depuis la création de ce journal d’expression française. La douceur enveloppe cet univers qui date depuis plus de 126 ans.

Une fois que la décision est prise, elle est appliquée. Après des délibérations qui ont commencé depuis cinq mois, l’équipe féminine du Progrès Egyptien a décidé de changer totalement la forme de la maquette du journal. L’objectif était de mettre en place une maquette plus jeune, plus dynamique, voire même plus attirante.

Pour ce faire, le Progrès Egyptien a eu .recours à un collègue de Dar Al-Tahrir (la maison-mère de laquelle dépend le Progrès Egyptien) M. Médhat Rezk, spécialiste de maquette. Très enthousiasmé, M. Médhat Rezk a pris à sa charge de faire une nouvelle maquette. Mais ce n’est pas tout. Sa coopération n’avait pas de bornes puisqu’il a également formé les techniciens à l’utilisation d’un nouveau logiciel In-Design. Une formation très intensive puisqu’elle s’est déroulée dans l’espace de quelques semaines réparti sur trois mois. Avant tout cela, il fallait bien s’équiper en modernisant les ordinateurs. Dans ce contexte, il est judicieux de reconnaître que le PDG de Dar Tahrir, M. Saad Sélim ainsi que les collègues concernés par ce changement ont présenté toute l’aide disponible au Progrès Egyptien.

Mais, ce n’est pas la fin : le Progrès Egyptien entend toujours continuer à améliorer, et à donner une brise de nouveauté à son contenu.

Il est à noter que l’année 2018 était une année pleine de défis pour notre cher journal, mais cela n’a pas empêché le Progrès Egyptien à poursuivre sur la voie de la réussite.  Et la liste est exhaustive : changement du contenu, lancement du site du Progrès Egyptien et de la couverture des événements les plus importants tout au long de la journée.

La décision de la nouvelle maquette est demeurée un rêve inapplicable pour de longues années.

Des années où le rêve caressait les esprits et les cœurs continuaient à prier pour qu’il soit exaucé. Finalement, il a pris vie et sera une réalité à l’aube de 2019.

Avec le début d’une nouvelle année, quoi de mieux que de mettre en place une nouvelle forme, une nouvelle allure rajeunissante et authentique qui crée un pont de communication entre le passé glorieux du Progrès Egyptien et son avenir rayonnant.

Un effort louable qui a été pris en charge avec beaucoup de passion et de fidélité par les journalistes du Progrès Egyptie. Un remerciements également à Victor Farag et aux techniciens qui n’ont épargné aucun effort afin de donner vie à cette nouvelle forme : Ahmed Fahmi, Osman Mostafa, Ahmed Al-Gohary, Mohamed Gaber, et Sayyed Chaker et notre jeune stagiaire Mohamed Ahmed. 

Evidemment, on ne peut oublier nos chers correcteurs qui nous ont toujours épaulés : Abdoulaye Djibo et Odounga Ilias.

Nous n’oublierons jamais tous ceux qui nous ont précédés qui par leurs efforts ont permis la continuité du journal. Nous saisissons de même l’occasion pour exprimer notre gratitude envers nos lecteurs sans lesquels et sans leur interaction, nous n’aurions jamais eu continué notre parcours avec autant d’enthousiasme.