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Le FESTIF bat son plein

Au troisième jour du FESTIF, Festival égyptien scolaire du théâtre international francophone, le Progrès Egyptien vous accompagne tout au long de cette manifestation agréable, qui est une sorte d’un bol d’oxygène pour les jeunes amateurs du père des arts, le théâtre. Dans un moment caractérisé par l’incertitude et l’angoisse causées par le coronavirus, les jeunes franco-phones d’Egypte et de par le monde peuvent respirer enfin et changer d’air. C’est le moment où sont couronnés tous leurs efforts pendant des semaines à préparer, réviser, jouer et filmer leurs scènes. Bien entendu les pièces sont filmées dans les salles de théâtre des établissements scolaires sans public, avec le lancement numérique du festival, c’est bon le moment où ces jeunes passionnés sont à la rencontre de leurs spectateurs. Même s’il s’agit d’une rencontre virtu-elle, elle ne manque pas d’interactivité, et c’est grâce à la technologie, qui permet aux spectateurs de commenter et d’interagir avec les pièces diffusées sur la page Facebook, mais aussi de savoir les avis des autres.

Tous les participants, partenaires, organisateurs et troupes participantes ont inauguré le FESTIF avec un bonjour enthousiaste filmé pour commencer leur aventure théâtrale. La troupe “Théâtre La Boka”, de France y a participé avec le spectacle “Dîner chez les Bovary”, ils ont adressé un encouragement aux acteurs de cette manifestation : “C’est important aujourd’hui plus que jamais de montrer que le théâtre et la culture sont essentiels”. De son côté, Mme Jeannette Ishaq co-fondatrice du FES-TIF s’est adressée au Progrès Egyptien : “Notre FESTIF est un événement annuel qui fait revivre la passion du théâtre. Chaque membre du comité ajoute une pierre à cet édifice, chaque festivalier met toute son énergie, son talent, son savoir-faire et tout son être. Chaque chef d’établissement s’investit pour le bien de ses élèves et la promotion de la langue. Merci à tous les participants qui ont cru en cette mission et à ce pouvoir de changement qu’est le théâtre. Au fil des années, le FESTIF prend une ampleur différ-ente, sur le plan national et international. Et tout cela, pour l’amour de la langue et pour la gloire de la francophonie en Egypte. A tous les amateurs de notre FESTIF, “festivons”, ensemble cette année notre 18ème édition, célébrons la bi-centenaire de Gustave Flaubert sur nos planches, goûtons ensemble le plaisir de donner une vie à la langue française, faisons parler des personnages qui étaient autrefois muets sur les pages d’un livre ou au fond de vos esprits. Rêvons ensemble de notre 19ème édition mais cette fois-ci pas der-rière des écrans pour se dire nous avons gagné le défi et nous n’avons pas abandonné le combat”. Pour sa part, Mme Mona Magdalany, co-fondatrice du FESTIF s’est dite très enthousiaste par le fait d’inaugurer le festival. “Soyez sûrs que le théâtre, c’est la vie”, a-t-elle in-diqué en expliquant qu’il y a tout de la vie dans une pièce de théâtre. Selon elle, on apprend tout à travers les ateliers de théâtre, de parler, articuler, regarder, bouger, comprendre, analyser, avoir l’œil du théâtre, ce n’est pas vraiment qu’un texte de théâtre à mémoriser ou un costume à porter, c’est beaucoup plus fort et loin que ça.