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Créer un climat approprié pour la transition énergétique

Le ministre de l’Electricité et de l’Energie renouvelable, Dr Mohamed Chaker, a pris part, par visioconférence à la séance inaugurale du 1er dialogue du Conseil de transition énergétique (ETC). Dr Chaker a affirmé que l’Egypte avait pris de nombreuses mesures pour créer un climat approprié pour la transition énergétique du pays.

Selon la MENA, Dr Chaker a jugé nécessaire de prendre de nombreuses mesures urgentes, à l’échelon mondial, pour réduire les émissions de carbone et amoindrir les effets du changement climatique.

Le ministre a expliqué que cet objectif était applicable via entre autres la réduction des coûts de l’énergie générée à partir des énergies renouvelables, de la modernisation des technologies de stockage d’énergie et d’électricité, du renforcement de l’usage des voitures électriques et de la connexion électrique régionale et internationale.

Dr Chaker a affirmé le soutien de l’Egypte à la présidence du Royaume-Uni de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), prévue en novembre 2021.

La pandémie du coronavirus a clairement montré que les pays les plus affectés par les changements climatiques étaient ceux en développement, en particulier ceux d’Afrique, a-t-il dit, exprimant sa confiance en ce que la COP26 consoliderait la coopération dans le domaine de la transition à l’énergie propre.

L’ambassadeur de Grande-Bretagne au Caire, Geoffrey Adams, a pour sa part indiqué que l’Egypte avait introduit de nombreuses réformes au secteur de l’énergie en vue d’encourager les investissements entrepris pour la production d’électricité à partir de l’énergie renouvelable dans le golfe de Suez et à Assouan.

Nous sommes fiers de soutenir la conversion de l’Egypte à l’énergie propre, de même que l’organisation de ces dialogues et l’élaboration de programmes d’action ambitieux en la matière qui, non seulement attireront de nouveaux fonds dédiés au climat, mais aideront l’Egypte à mieux se reconstruire et de manière plus forte, a précisé Adams.

Le Royaume-Uni et l’Egypte ont effectivement coopéré dans plusieurs projets d’énergie propre, le dernier en date étant l’émission, à la Bourse de Londres l’an dernier, d’obligations souveraines vertes de l’Egypte, d’un montant de 750 millions de dollars, qui contribuent au financement de projets dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, les transports propres, la gestion de l’eau et le drainage sanitaire.

L’Energy Transition Council (ETC), qui regroupe les responsables des organisations internationales et des banques de développement multilatérales et d’autres partenaires au développement, organise des dialogues avec différents pays du monde dans le but de faire des technologies de l’énergie propre un choix prioritaire pour les Etats qui investissent dans les projets énergétiques afin de multiplier les investissements en la matière, à l’international, d’ici 2030 et atteindre l’objectif 7 du développement durable (SDG7) qui garantit l’accès de tous à une source d’énergie fiable, pérenne et moderne.

L’ETC, qui est l’une des principales initiatives lancées en septembre 2020 par le Royaume-Uni, à l’occasion de sa présidence de la COP26, a organisé le premier dialogue avec l’Egypte.